lundi 22 juillet 2013

Sécurité routière : réagissons fermement et sans tarder !


La fin des voitures anciennes dans Paris, des flash pièges dans des autos banalisées, des amendes toujours plus chères, et le principe du permis à point à tout crin qui a produit plus de 1 million de Français roulant « sans permis »… et maintenant l’annonce d’une réduction brutale de la vitesse sur les routes et autoroutes !

Question : pourquoi imposer des vitesses encore inférieures alors que tant de conducteurs ne savent même pas passer à 70 km/h compteur – ou seulement 65… – lorsqu’ils aperçoivent un flash installé après un panneau « 70 » ? Car la plupart des automobilistes franchissent ledit flash à tout juste 50 km/h, voire le pied encore sur le frein à 45 ! 
Vrai ou faux ?
… Sachant qu’un flash déclenche à 76 chrono (soit en général 80 compteur) pour retenir le fatidique et fatal 71 km/h répréhensible, ça en dit long sur l’appréhension de la route et la notion de vitesse de l’automobiliste moyen.

C’est bien la preuve qu’il ne sert à rien de placer un panneau « 50 » sur une nationale à quatre voies, là où il nous semble à tous naturel de passer tout doucement à 70 km/h... et même en général à 80, comme on le constate bien trop souvent. 
Lorsque le « 50 » n’est pas tenable, si jamais on n’a pas vu la boîte noire, on passe la plupart du temps à 65 ou 70 km/h malgré la présence du panneau, en faisant plutôt attention, mais en toute sécurité, et c’est là que « plaff ! », personne à 50 m à la ronde, ni possibilité de piétons, ou cyclistes, mais on se fait flasher ! C'est super, l’esprit sécurité routière.

L'autodéfense au volant : le pire ennemi

Le vrai problème en termes de sécurité routière auquel il faudrait s'attaquer, ce n'est pas tant la limitation de vitesse – il en faut bien sûr ! –, c’est l’ignorance endémique des conducteurs français ! Manque de notions d’anticipation, déficit flagrant de maîtrise de l’outil automobile, passivité crasse au volant, non respect de la tolérance en termes d'alcoolémie...

Mais, hormis pour l’alcool et la drogue, où il faut rester très strict, ce n'est pas tant de la faute de l’automobiliste qu’on veut bien le faire croire si le niveau moyen au volant est trop faible : il faut assurément repenser de A à Z l’éducation à la conduite dans les auto-écoles. Organiser des journées de conduite en conditions spéciales – sinon extrêmes – avec des professionnels (qui n'ont pas peur d'user un peu leurs autos contrairement aux moniteurs d’auto-écoles), et, selon le principe qu’une personne avertie en vaut deux, on avancera vers une conduite responsable et pro-active. 
Et ce, que l’on conduise normalement, ou plus vite ou pas vite. 
Si la prudence est toujours bonne conseillère, à l'inverse y a-t-il plus dangereux qu'un automobiliste qui visiblement a peur derrière son volant ? Peur de quoi ? De rien, on ne sait pas trop : mais il jauge mal, il ne fait qu'hésiter, il touche au frein pour se rassurer... Bref, trop de conducteurs lambdas sont en autodéfense au volant. Tétanisés pour rien du tout. L’ignorance est mère de bien des dangers.

Revenons à la formation : une journée de démonstration avec des pros – en tant que passager mais aussi comme conducteur – serait une manière pour l’apprenti de mesurer le chemin qui lui reste à parcourir – non pas pour devenir pilote bien sûr – juste pour comprendre les bonnes attitudes et appréhender comment devenir un vrai conducteur : c’est-à-dire un pro-actif au volant, qui regarde loin, qui sait ce qui l’entoure, qui sera capable de réactions sensées et salvatrices en cas d’urgence, qui freinera tôt en tout cas, bref qui assumera les responsabilités qui incombent à un conducteur – à la manière d’un capitaine à bord – au lieu de se contenter toute sa vie d’être seulement  quelqu’un « qui se déplace en voiture…».
C'est là le vrai point qui achoppe en France : l’éducation de la responsabilisation à la conduite et l’apprentissage aux conditions normales et d’urgence au volant. 

Apprendre un jour à freiner

Comment se fait-il que l’on autorise encore le 130 km/h le jour des grands départs en vacances ? Ou à des autos capables de monter au maximum à 145 ? … on sait depuis longtemps que de dépasser 80% de la vitesse maxi en vitesse de croisière n’est pas très recommandé. 
Un conducteur aguerri dira plutôt que « ce n’est pas très sérieux ».

Il faut avoir le courage de dire la vérité : assumer le coût en termes de matériels et d'encadrement pour l’apprentissage d’une conduite responsable et active. En 2013, il n’est plus possible de produire des individus qui ne font que « se déplacer en auto », passivement, notamment en ville, comme s’ils étaient un simple piéton faisant du lèche-vitrine, ou vaguement un cycliste tête en l’air et imprudent, et qui, sur route, subissent quasi constamment leur propre auto et tous les aléas du parcours. 

Pour illustration de ses propos sur l’apprentissage à la conduite, un petit exemple : qui connait ne serait-ce qu’un seul moniteur d’auto-école qui a, un jour, appris à un de ses élèves comment réaliser un freinage d'urgence ? ou même un simple freinage appuyé... CQFD
Posez la question, c’est assez édifiant ! 
Obtenir le permis sans jamais encore avoir réellement freiné ! Pfff…

jeudi 4 juillet 2013

27e Clap - Retour vers le futur




Eh non, ce n'est pas une auto en alu. C'est de l'inox brossé ! Original et élégant. Fabriquée notamment en Irlande du Nord de 1981 à 1983, cette auto futuriste en fibre est l'enfant de l'ancien n°2 de la GMC, John Zachary DeLorean. Pour le design : Giorgetto Giugiaro. Pour le châssis : Lotus Esprit avec le grand Colin Chapman. Quant au moteur : le V6 PRV des Peugeot 604 et Renault 30 de l'époque. Une voiture avant-gardiste donc, avec des matériaux durables, caisse et châssis déformables, et des pièces en provenance de tous les pays : c'était la voiture du futur ! Il y a juste à revoir la trilogie…