Levé tôt, couché tard, très tard, ou pas du tout ! Le
Monte Carlo Historique, ce n’est pas pour faire semblant. Plus de trois cents
concurrents partent de toute l’Europe – cette année Glasgow, Barcelone, Milan,
Bad Homburg, Monte Carlo, bien-sûr Reims pour la France et même Athènes !
Après des jours et des nuits de route pour certains, le parcours de
concentration donnait rendez-vous à tous à Buis-les-Baronnies (26). L’édition
2019 aura été enneigée et périlleuse, aussi bien dans le Diois, autour de St-Nazaire-le-Désert,
que sur la Corniche du Rhône, au-dessus de Tournon, dans le secteur reculé
de St-Agrève, offrant un spectacle très suivi sur le bord des routes, également
pour les nombreuses interventions d’assistance.
Soixante abandons plus tard, la caravane retrouvait l’air
doux et reposant de Monaco.
Pour quelques heures seulement ! Aussitôt, les deux
spéciales nocturnes du col de Turini qui clôturaient la semaine de fête n’ont
pas failli à leur réputation, demandant aux équipages, épingle après épingle,
concentration et efforts jusqu’au bout pour rallier Lantosque et enfin Lucéram.
Malgré la participation de personnalités de l’automobiles et
d’anciennes gloires de la compétition – comme Bob Neyret (86 ans) qui est à
l’arrivée avec son indestructible Citroën SM rose – le Monte Carlo historique
reste une épreuve de régularité grand public, probablement l’une des plus sympathiques,
toujours aussi prenante, passionnante et fidèle à son histoire. D’aucuns diront
la plus authentique !
La victoire revient à une Renault 8 blanche – et non bleue !
– de 1969, la 2e place à une Fiat Ritmo 60 de 1978 et la 3e
place à une Lancia Fulvia Coupé 1.3 S de 1972.
