Après le Monte Carlo Historique, début février, vient le Tour Auto Historique, fin avril. Près de 300 autos ont démarré bruyamment sous la verrière du Grand Palais pour une semaine haletante. Les bolides, qui ont souvent plus de 50 ans, sont au top niveau de la préparation sportive et distillent un plaisir rare, celui de pouvoir admirer leur exceptionnelle démonstration de compétitivité. Les équipages empruntent les plus belles routes de notre pays, alternant au fil des kilomètres des tracés de rallye pour les épreuves spéciales et les rendez-vous sur circuit (Dijon-Prenois, La Bresse, Ledenon-Avignon, Paul-Ricard). Selon les catégories, certains propriétaires heureux se donnent à fond d’un bout à l’autre du périple à bord d’autos qui ont parfois un palmarès; d’autres participent plus sagement à l’épreuve, avec des spécimens très rares, comme la BMW 507 (turquoise), ce qui représente déjà une belle aventure mécanique et humaine. Le Tour Auto vu de l’assistance technique – c’est-à-dire à bord d’une dépanneuse disposant de deux véhicules disponibles –, c’est une semaine passionnante mais pas forcément reposante… L’épreuve ne passe pas inaperçue et chaque ville étape – Besançon, Megève, Avignon, Aix en Provence, Nice – connaît l’effervescence avec des bains de foule dignes de la grande époque automobile. Visiblement les Français apprécient de plus en plus les épreuves historiques et d’une manière générale l’auto ancienne.
Merci à l'écurie Espace Century, et bravo à Olivier Pernaut et Gerry Blyenberg pour leur 5e place à bord d'une Alfa Romeo 1750 GT Coupé Bertone.
